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Enterrement : les étapes à suivre

Le rite funéraire de l’enterrement est une pratique ancienne qui consiste à enterrer un défunt selon un rituel religieux. Le rite accompagne la religion pratiquée par ce dernier, celle-ci définit l’ensemble des étapes à suivre pour établir une inhumation.

Les différentes étapes de l’enterrement

Il n’est sans doute pas simple de mettre en place un rite d’enterrement, entre le transport et la cérémonie, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Pour savoir comment s’y prendre, voici les différentes étapes d’un enterrement.

Transport du défunt

Un transport de corps après décès est pris en charge, en général, selon la localisation du défunt. Une personne peut décéder en dehors de son domicile, et suivant un paramètre de distance, des agences de pompes funèbres organisent le transport du corps. Le transport se fait avec un véhicule spécialement conçu à cet effet. Il est parfois nécessaire d’effectuer une mise en bière afin de mettre à disposition les moyens nécessaire pour le transport selon l’endroit du décès.

Le transport du défunt du lieu du décès à la chambre funéraire s’effectue en premier lieu. Cette étape est caractérisée par un déplacement de corps dans un véhicule conçu spécialement pour assurer une réfrigération du corps. Pour la conservation de ce dernier,  il est recommandé de transporter le corps avant 48 heures. Après ce délai, le corps devient difficile à transporter même si ce dernier a été traité avec des injections formolées. Après mise en bière, le cercueil qui renferme le défunt sera transporté vers le lieu de culte ou au cimetière.

Les tarifs du transport

Les prix de transport dans ce cas varient selon la distance entre le lieu du décès et la chambre mortuaire. Il existe des entreprises de transport qui travaillent en collaboration avec les agences de pompes funèbres, celles-ci facturent le trajet effectué selon le nombre de kilomètres parcourus et autres frais de péages. Il faut en général prévoir pour le transport entre 0,8 et 1,2 euros le kilomètre.

Rapatriement du corps à l’étranger

Il est parfois nécessaire, pour des raisons religieuses ou autres, de rapatrier le corps d’un défunt dans son pays natal afin qu’il y soit inhumé. Il est nécessaire pour les proches d’un défunt de payer, si le défunt ne présente pas d’assurance, les frais de transport après une demande de rapatriement. Et pour cela, il est nécessaire d’entamer des démarches, celles-ci vont permettre d’établir les différentes étapes de transport. À cet effet,  il est possible de se diriger chez une agence de pompes funèbres qui s’occupera du rapatriement après fourniture d’un dossier qui se compose de :

  • Certificat de décès.
  • Certificat de non-épidémie.
  • Demande de rapatriement.
  • L’autorisation de fermeture de cercueil fournie par le préfet du département du lieu de décès.

Les assurances rapatriement

Il existe des assurances qui peuvent mettre en place un contrat de rapatriement. La souscription permet à la famille du défunt de s’épargner les éventuels frais pour le transport du corps d’un défunt à l’étranger. Selon le contrat, les assurances seront amenées à prendre en charge le transport mais aussi prévoir un dossier administratif à fournir à l’agence de pompe funèbre.

La Thanatopraxie

Ce terme fait référence à la préservation du corps du défunt en lui injectant des produits. La thanatopraxie, épaulée par le maquillage, permet au corps et au visage du défunt d’avoir une apparence plus embellie pour la présentation au funérailles. Cette pratique est prise en charge par les agences de pompes funèbres qui travaillent en collaboration avec des sociétés indépendantes.

Cette étape est très importante puisqu’elle permet aux proches du défunt de faire leurs deuil en ayant en mémoire une image moins horrible de ce dernier.

Les techniques de Thanatopraxie

Cette étape de conservation s’effectue par un thanatopracteur qui utilise des injections de produits formolés, puis viennent les soins somatiques. Le thanatopracteur sera chargé du lavage du corps ainsi que du massage qui a pour but réduire la rigidité des membres. Les yeux seront fermés et la bouche maintenue pour le cadavre qui va renvoyer une expression naturelle du sommeil.

La Thanatopraxie est une pratique qui peut parfois être incompatible avec la religion du défunt. Les musulmans et les juifs n’appliquent pas cette procédure. Les bouddhistes, quant à eux interdisent cette pratique, au vu de l’intolérance des injections de formol. Il existe par contre, pour certains pays, des lois qui exigent des injections au formol.

La mise en bière

La mise en bière désigne simplement la disposition du corps d’un défunt dans un cercueil. Celle-ci étant réglementée dans certains pays, cela en fait un procédé obligatoire. Cette étape est prise en charge par des agents de pompes funèbres, ces derniers organisent les obsèques.

Comment s’effectue la mise en bière ?

Cette étape des obsèques est généralement très dure à accomplir pour les personnes chargées de cet procédure. Un cadavre peut sembler rédhibitoire pour sa maniabilité, elle est donc déconseillée pour les proches, même s’ils sont autorisés de participer à cette étape. Un temps pour le recueillement est souvent prévu avant fermeture du cercueil, il est donc possible pour la famille de voir le défunt pour la dernière fois. La mise en bière se déroule en général dans le lieu où repose le défunt.

La mise en bière peut intervenir à différents moments après le décès, et selon les causes de la mort et les souhaits de la famille, cette étape peut être faite généralement avant la présentation du défunt au funérarium, ou avant le départ vers le cimetière en cas d’absence de cérémonie.

En cas de maladie contagieuse, listée dans un arrêté du 20 juillet 1998, une mise en bière immédiate sur décision du maire doit s’effectuer. Il est par ailleurs possible, en cas de volonté de la famille, de procéder à la mise en bière après les 24 heures qui suivent le décès.

Chambre funéraire

Une chambre funéraire est un lieu structuré que l’agence de pompes funèbre gère. Cet endroit est conçu pour permettre à la famille du défunt de se recueillir une dernière fois avant les obsèques. Ce lieu se caractérise par un grand calme et une intimité parfaite.

Les salons funéraires différent selon le lieu du décès. Pour vous donner une idée, voici les différents endroits qui présentent ce type de chambres :

  • L’établissement de santé, celui-ci dispose d’au moins une chambre mortuaire qui garantie une conservation du corps gratuitement pendant 3 jours.
  • Les centres de soins non équipés de chambres mortuaires.
  • Les établissements d’hébergement pour les personnes âgées et dépendantes. Ces maisons peuvent garder le corps jusqu’à l’inhumation.

Les lieux de recueillement

Il est possible de se diriger vers un funérarium pour se recueillir sur le corps d’un défunt, disposé dans une chambre mortuaire. Les chambres funéraires sont généralement conçues pour confortablement accueillir la famille du défunt. Cette dernière demeure du défunt est l’endroit qui permet à sa famille de le voir une dernière fois, c’est pourquoi il est primordial pour cet endroit de garantir les conditions nécessaires de confort.

Cérémonie funéraire

Nous allons prendre, pour illustrer cette étape, un exemple de cérémonie assez répandue en Europe. Il s’agit de la cérémonie catholique, celle-ci présente un rite généralement guidé par un prêtre choisi au préalable par la famille du défunt. Le rite s’effectue en présence des proches de la personne décédée, cette étape vient avant l’inhumation et se pratique en général dans une église. Les préparations pour cette cérémonie se font avec l’aide de bénévoles et du prêtre. Le soutien qu’apportent les organisateurs du rite est bien grand, surtout lors d’un moment aussi difficile pour la famille du défunt.

Le but des cérémonies funéraires

En France par exemple, les cérémonies mortuaires ont pour raisons :

  • Le respect de la dignité humaine, car l’une des volontés d’un défunt est bien la tenue d’une cérémonie pour ses funérailles, religieuse ou pas.
  • Réunir pour une dernière fois autour du défunt la famille et les proches, qui pourront en ce moment lui rendre hommage et dire adieu.

Inhumation

Cette étape consiste à enfouir le corps du défunt dans un caveau spécialement dédié à cet effet dans le cimetière d’accueil. Une personne décédée peut être enterrée selon des critères bien définis pour le choix du lieu de l’inhumation.

Le deuil est un travail en soi qui s’effectue après les choix qui accompagnent l’inhumation, ces derniers sont primordiaux pour assurer le deuil. L’inhumation est une pratique ancienne, toujours privilégiée par les religions.

Il est possible d’enterrer un défunt dans un cimetière communal, pour lequel l’acquisition d’une parcelle de terrain est obligatoire. Sous certaines conditions bien définies, l’inhumation peut se faire en terrain privé. La législation l’autorise, avec la présence de certaines conditions, cités ci-dessous :

  • Une certaine distance est demandée pour éloigner l’inhumation de la ville ou du village.
  • La présence d’une autorisation établie par le préfet du département du lieu de l’enterrement.
  • Il est possible pour les personnes n’ayant aucune ressource d’enterrer un défunt dans le carré des indigents.

Comment se déroule cette étape ?

L’inhumation se fait généralement avec un cercueil, et pour enterrer le défunt, des agents de pompes funèbres et des employés du cimetière se chargent d’accomplir cette tâche. Après l’arrivée du cercueil et son transport fait par les porteurs engagés par l’agence de pompes funèbres, il est temps pour la famille de dire adieu au défunt autour d’une cérémonie qui se finalise par une recouvrement du cercueil mis dans un caveau par les employés.

Il existe pour chaque religion des rites pour célébrer les funérailles. L’inhumation est traditionnellement considérée comme étant un excellent moyen d’honorer la personne décédée.

Il est conseillé aux familles, en matière d’obsèques, de choisir des aspects bien définis pour l’inhumation. Le respect de la volonté du défunt et de la famille est important de ce cas, et pour compléter cette étape il est conseillé d’acheter une concession et un monument pour le défunt.

Une étape peut remplacer la cérémonie funéraire et l’inhumation, il s’agit de la crémation qui s’effectue dans un crématorium. Pour définir cette étape voici quelques informations concernant ce procédé.

Crémation

La crémation, ou plus communément appelée incinération, est une pratique qui remplace l’inhumation. Le corps est de ce fait réduit en cendres pour être placé dans une urne qui peut être mise sous terre, dans un columbarium, ou bien dispersée. Les tarifs de crémation varient selon l’établissement. On retrouve en France par exemple, une facturation de crémation à 712 euros pour un établissement présent à Marseille.

La crémation se fait en deux étapes :

  • L’introduction du cercueil portant le défunt dans un four pour une durée de 90 minutes. Durant cette étape, les familles peuvent se recueillir une dernière fois dans un salon funéraire mis à disposition par les crématorium.
  • Après incinération, les cendres peuvent être placés dans un cendrier qui sera lui aussi disposé dans une urne funéraire.

Crématorium : ce qu’il faut savoir

Cet établissement est conçu en premier lieu pour permettre au défunt d’être incinéré. Un four à crémation est prévu à cet effet, celui-ci chauffe à une température de 900°.

L’évolution de ses établissements a permis quelques services pour les familles du défunt, celles-ci peuvent se recueillir une dernière fois puisqu’elles sont accueillies par le personnel qualifié du crématorium qui prend en charge la famille et leur propose un recueillement rendant ainsi hommage au défunt. Le crématorium est souvent contacté par l’agence de pompes funèbres qui s’occupe des obsèques.

La famille du défunt est reçue dans l’établissement et accompagnée dans une chambre funéraire, spécialement conçue pour assurer un confort optimal. Cette chambre permet aux personnes présentes de se recueillir une dernière fois avant l’incinération. Une durée de 90 minutes est nécessaire pour l’incinération, celle-ci est vidéo-diffusée pour ceux qui désirent assister au déroulement de la crémation. Passé ce temps, les cendres du défunt seront disposées dans un cendrier qui aura pour dernier refuge l’urne présentée à la famille.

Quelques détails à connaître

  • Les cendres du défunt sont constitués uniquement des éléments qui composent son corps, les cendres du cercueil sont séparées.
  • Une autorisation est obligatoire pour procéder à cette pratique, elle est fournie par la mairie de la commune du lieu de décès.
  • La crémation s’accompagne d’un rejet de déchets toxiques dans l’atmosphère, il sera donc imposé aux crématoriums d’avoir des équipements pour le filtrage.

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